L’autre 11 septembre…

Mardi 11 septembre 2001, Etats-Unis : « dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne. Deux sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center à Manhattan (New York) et le troisième sur le Pentagone. Un quatrième avion, volant en direction de Washington, s’est écrasé en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres de l’équipage ont essayé d’en reprendre le contrôle ».

Ces attentats auront fait plusieurs milliers de blessés et près de 3 000 morts. Dix-huit mois plus tard, les troupes américaines envahissaient l’Irak (20 mars 2003). On connaît la suite….

Lundi 11 septembre 1989, Hongrie : « suite à l’ouverture de la frontière hongroise à Hegyeshalom, des milliers d’Allemands de l’Est passent en Autriche pour rejoindre l’Allemagne de l’Ouest ». Dans la semaine, plus de quinze mille réfugiés auront ainsi choisi la liberté, plus de 25 000 les semaines suivantes. Deux mois plus tard sera abattu le Mur de Berlin (nuit du 8 au 9 novembre). On connaît la suite…

Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alois Mock et son homologue hongrois Gyula Horn ouvrent ensemble la première brèche dans le rideau de fer. © Süddeutsche Zeitung

Et oui… On aurait tendance à l’oublier. Et pourtant, c’est bien en Hongrie que tout a commencé… Oublié ? Pas tout-à-fait, à vrai dire, certains étant là pour nous le rappeler, … et comment donc ! Pour nous rappeler haut et fort le rôle qu’ils ont joué à l’époque, en «courageux héros sans qui rien ne se serait passé». En tête desquels notre actuel Premier ministre Viktor Orbán.

Certes, le jeune Orbán, qui avait à l’époque 26 ans (et portait belle chevelure et barbe romantique..), s’était fait remarquer lors d’un discours prononcé le 16 juin à l’occasion de la cérémonie de « réenterrement » d’Imre Nagy, harangue dans laquelle il réclamait la tenue d’élections libres et le départ des troupes soviétiques. Discours qui eut un grand retentissement dans le pays..   Mais… au point de faire trembler un Gorbatchev intimidé et d’enclencher le retrait immédiat des troupes soviétiques ? Ne rêvons tout de même pas !

Même si elle fut précédée d’un sympathique « pique-nique paneuropéen » organisé au bord de la frontière (occasion d’une première brèche dans le Rideau de fer), il serait bon de rappeler que c’est à l’initiative du gouvernement hongrois que fut ouverte la frontière, le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Gyula Horn, étant venu lui-même découper les barbelés en compagnie de son homologue autrichien Alois Mock, en geste ostensiblement symbolique. Une action qui avait été longuement et soigneusement préparée par des négociations et consultations (rencontre secrète avec Helmut Kohl et Genscher) dont l’ancien ambassadeur de Hongrie à Bonn a révélé les dessous (1).

Résidant alors en Allemagne, je me souviens de l’émotion avec laquelle la population suivait les événements. Tout d’abord avec ces milliers de « touristes » de la RDA  (80 000) que les autorités de Budapest se refusaient à renvoyer dans leur pays, comme le réclamait un Honecker rouge de colère. Puis avec l’ouverture de la frontière par les autorités hongroises. Emotion accompagnée d’une vive reconnaissance dans l’opinion  allemande. C’est à cette époque que je découvris le visage de Gyula Horn que l’on voyait partout sur les écrans; celui d’Orbán – et son nom même – m’étant alors tout-à-fait inconnu (ce n’est que 10 ans plus tard que je le découvrirai..). Je me souviens également de cette cérémonie de remise du prestigieux Karlspreis (Prix Charlemagne) au même Gyula Horn dès l’année suivante en présence du chancelier Helmut Kohl. Prix peu connu en France, mais tenu pour la plus prestigieuse des récompenses en Allemagne. (Une ville du Bade-Würtemberg, Wertheim, a même donné le nom de Gyula Horn à l’une de ses rues !)

Si je précise tout cela, c’est parce que, curieusement, ces événements sont maintenant passés sous silence, du moins le rôle joué par les autorités de l’époque. Ministre des Affaires étrangères dans le dernier gouvernement d’avant « la chute », Guyla Horn occupera par la suite le poste de Premier ministre « démocratiquement élu » de la Hongrie « libre » (1994-1998). Pour preuve qu’il n’était pas impopulaire.

Ce qui me dérange dans tout cela est l’hypocrisie qui se cache derrière cette approche. Les dirigeants actuels du pays et leurs sympathisants de la droite conservatrice connaissent fort bien le contexte dans lequel s’est déroulé voici 23 ans le changement de régime.  Et pour cause… beaucoup d’entre eux (génération des 50-70 ans) sont issus de l’ancienne „nomenclature”. Je ne saurais d’ailleurs trop leur faire reproche de ce passé.

Cette attitude qui consiste à taxer de «communiste» ou «traître à la patrie» toute personne dont l’opinion divergerait tant soit peu de la ligne officielle est pratiquement généralisée. Ceux qui l’adoptent veulent probablement faire, par ce refus de tout compromis (avec le diable), démonstration de leur droiture et de leur intégrité. Pour ma part, j’y vois plutôt un aveu de faiblesse.

János Kádár, qui dirigea le pays de 1956 à 1988, avait adopté le slogan «Qui n’est pas contre nous  est avec nous», par lequel il entendait, sinon solliciter un soutien actif de la population, du moins se garantir une attitude relativement conciliante pour lui permettre de mener à bien ses réformes. En l’état actuel, le slogan que l’on pourrait attribuer à Viktor Orbán serait plutôt l’inverse: «Qui n’est pas avec moi est contre moi».

Pour en revenir au 11 septembre et à la «chute» du régime «dit» communiste, je me permettrai deux remarques: «Chute» et régime «dit» communiste. Deux nuances de taille ! Il me semblerait plus juste de parler de «sabordage», car rien n’eût pu se passer sans le consentement des autorités en place. Je ne dis pas que ce fut de franche gaieté de cœur, mais force est de reconnaître que le Premier ministre de l’époque (Miklós Németh) et son entourage firent alors preuve de bon sens, voire d’un certain courage en prenant l’initiative d’ouvrir en grand la frontière et de prévoir (dès avant la harangue d’Orbán) des élections libres. Certes, il n’avaient guère trop le choix, mais leur mérite est de ne pas avoir traîné et d’avoir tout fait pour favoriser une transition en douceur. Régime «dit» communiste. Là encore, quelques réserves : ceux qui ont connu le pays à l’époque savent fort bien ce qu’il en était: «baraque joyeuse du camps socialiste», «communisme du goulache», etc., autant de qualificatifs qui étaient en vogue pour illustrer l’originalité de la voie hongroise.


(1): István Horváth, alors ambassadeur à Bonn (interview donnée à Klub Rádió le 3 septembre 2009).

– Les ressortissants de la RDA qui se trouvaient en Hongrie étaient au nombre de 80 000 au cours de cet été. Ils ne voulaient plus retourner en RDA ni rester en Hongrie. Le hic: ils ne disposaient plus de moyens financiers et étaient donc a la charge de l’Etat hongrois.

– L’Etat hongrois venait de signer la convention de Genève sur le droit d’asile (ceci pour défendre les Hongrois de Roumanie réfugiés en Hongrie).

– Sur le plan purement technique, les installations du rideau de fer avaient vieilli et étaient à refaire pour un  très gros montant  (ceci, moins déterminant, aura plutôt servi de prétexte pour se couvrir).

Le gouvernement hongrois s’est alors trouvé devant un dilemme difficile. Que faire de ces 80 000 Allemands de l’Est qu’il n’était bien sûr pas question de renvoyer? Comment concilier les engagements de la Convention de Genève sur le Droit d’asile et les obligations du Pacte de Varsovie ?

Une rencontre secrète sollicitée par le gouvernement hongrois avec Kohl et son ministre Genscher a eu lieu le 25 août au château de Gilnitz. Y étaient seuls présents: chefs de gouvernement, MAE et ambassadeurs. Les Hongrois font alors part à Kohl de leur souci, du dilemme auquel ils sont confrontés avec le sort des ces 80 000 Allemands de l’Est. Considérant le problème comme germano-allemand, ils interrogent Kohl sur sa réaction éventuelle s’ils les laissent sortir. La dessus, Kohl, ému, les remercie, assure qu il les accueillera et demande à ses interlocuteurs hongrois ce qu’ils attendent de lui en échange (annulation de la dette). Les Hongrois, prudents, renoncent à tout marchandage, de peur de compromettre le projet. Au préalable, une consultation avait eu lieu en mars pour tâter Gorbatchev sur leurs intentions d’ouvrir le parlement à un système de politique pluraliste et d’ouvrir l’économie. Gorbatchev avait acquiescé (mais il n’avait pas encore été question d’ouvrir la frontière).

Pierre Waline

Diplômé des Langues'O (russe, hongrois, polonais), Pierre Waline est spécialiste de l'Europe centrale et orientale. Il vit a Budapest où il co-anime entre autres une émission de radio.

15 Comments
  1. A mon avis, les dirigeants politiques préparaient depuis longtemps l’entrée dans le monde capitaliste. Ils avaient bien compris que pour s’en mettre plein les poches, il n’y avait pas d’autres solutions.

    Quant à l’ouverture des frontières, elle s’est faite dans la précipitation. Un mois plus tard, les estivants d’Allemagne de l’Est étaient rentrés au bercail.

    Résultats. Quelques hongrois se sont enrichis. La Hongrie, parallèlement, est sous la coupe des capitaux internationaux. C’est pour cela qu’Orbàn courre de tous les côtés, il n’avait pas prévu cette colonisation capitaliste de son pays. Au revoir la Hongrie !

  2. au fait Roland c`est justement a’ partir du premier gouvernement Orban, 1998-2002, que la Hongrie fut definitivement vendue au capitalisme multinational…

  3. il aurait peut -être été mieux ,selon certains commentateurs, que la hongrie reste communiste et que le traitre kadar , qui lui n’était pas un « vendu » quand il est arrivé dans un char des soviets le 5 novembre si je les lis bien, ait été immortel ; c’est être « vendu » au capitalisme que d’avoir réhabilité les 20000 victimes des combats de 56,de la répression,les 200000 éxilés ! tas de fumier de rouges , vous n’avez pas changé ; je reprends ma lecture du dernier lajos marton , les héros ne sont pas des votres

  4. Et voila la démonstration ! Me voici qualifié de sale coco (fumier rouge, on admirera la grande finesse..) parce que je rétablis la vérité historique. Manichéisme, aucun sens des nuances.
    Monsieur Magyarburgundy ne semble pas avoir tres bien saisi… Bof!
    (Un petit détail, mon cher: je me suis vu refuser un visa en 1972 pour activités anti-communistes)

  5. Cher Pierre, surtout ne pas te démonter!
    Clique sur le lien de ce fanatique et tu verras que ces gens la ne pensent qu’à des extrêmes.
    Ils ne valent pas que tu leur répondes ou que tu argumentes;
    Garde donc tes forces pour nous expliquer si bien et compte sur nous pour te lire.
    Amitiés. Zs & Zsné

  6. Merci, et kézcsók a Zsákné! (NB: Spiró György ce matin sur Klubrádió: le nombre de jeunes Hongrois qui ont quitté le pays est en passe de rejoindre celui de 1956-57…. No comment…)

  7. à PW
    Remettez-vous. Comme le dit votre ami ZS qui vous apporte son soutien moral, ne prêtez pas trop attention à ce site de propagande.
    Toutefois votre anti-Orbanisme tourne très visiblement à l’obcession pathologique.
    Vous aurez plus de mal à démontrer que les raisons de fuir la Hongrie en 2011 sont de même nature qu’en 1956.
    Votre  »mansuétude » à l’égard de l’encien régime qui a continué à pendre jusqu’en 1960, après l’amnistie donc, il me semble, est incompréhensible à moins que vous ne soyez redevable à ce système.
    Refus de visa pour activités anti-communistes ? hum hum…..

  8. Mon pauvre Laszo.
    Bien sur que 1956 n’a rien a voir avec la situtation d’aujourd’hui. Je ne l’ai jamais prétendu. Mais, il n’en demeure pas moins que les jeunes décampent aujourd’hui par milliers, ne trouvant pas de boulot ou payés au lance pierre (moins de 500 euros pour une amie interne en cardiologie), sans meme avoir droit au chapitre. Bref, pas glorieux… Et je ne parle meme pas des fonctionnaires licenciés du jour au lendemain sans motif… J’en connais une floppée .
    Quant a ma crise d’Orbanophobie aigue qui releverait de la pathologie (alors que ce serait plutot lui qui semblerait avoir de gaves problemes d »ego), oui, oui! Ce triste personnage est en train de détruire son pays et son peuple. Si vous vivez ici, vous devez bien le voir au quotidien, a moins d’etre pris de cécité et de surdité..
    Quant a vos « hum, hum » et les allusions a mes prétendues accointances avec l’ancien régime,.vous me faites plutot sourire, ou pitié mon pauvre !. .. Bof…

  9. Oui , ni aveugle , ni sourd, je connais les salaires, les conditions d’embauche et de débauchage des gens, la situation des jeunes , le nombre d’heures de travail, les prix, les charges, la corruption, les services sans factures et le  » scuszopénz » je prends le métro et je sais dans quel état il est, je connais le réseau ferré et les dispensaires, l’état des immeubles du centre, des lois délirantes etc etc etc .Je vois aussi bien que vous ce qui se passe.
    Je lis régulièrement vos tribunes libres sur Causeur et hu la et vos débats electro-epistolaires et contrairement à ce que vous pensez probablement du fait de mes remarques , je les trouve intéressantes mais je dois vous dire que, pour qui vous lit et peut-être personne jusqu’à présent n’a attiré votre attention sur ce point,Orban semble vraiment vous obséder jusque dans votre quotidien.Dormez-vous bien ?.

    Sur le plan personnel , je vous ne prie, ne soyez pas condescendant et gardez votre pitié. Tout cela n’apporte rien aux débats d’idées sur des questions plus intéressantes. Pour mon ego, je vous rassure, il est très très en retrait et loin du vôtre, il ne pose pas plus de problème que le votre.

  10. Cher Laszlo,
    Moi, V. Orbán m’obsède jour et nuit, je vous l’avoue.
    Au vingt et unième siècle, quelque part en Europe, un homme qui concentre autant de pouvoir dans un état soit-il aussi concentré, cela me dépasse et me fait peur et m’empêche de dormir sereinement.
    Ceci n’engageant que moi !
    Zs.

  11. @Laszlo
    Pour les problemes d’ego, je parlais de Viktor Orban et pas de vous… (Je ne me serais pas permis).
    Par contre, OUI, Orban pose de graves problemes et nous sommes nombreux a attendre avec la plus grande impatience qu’il aille au diable.
    Combattre un dictateur fou et dangereux, c’est donc pour vous de l’obsession???

  12. Bonsoir M Zsak,
    Voilà qui a le mérite d’être clair.
    Effectivement, on peut prendre peur lorsque le pouvoir est confisqué mais pour ma part, j’ai beaucoup de mal à imaginer M Orban en grand dictateur. PW faisait allusion à l’étudia
    Sur la question de fond, est-il le seul en Europe à concentrer autant de pouvoirs ? C’est parfois moins visible ….
    J’ai peut-être tort mais je le vois mal en costume de dictateur.J’étais dans l »assistance, devant la statue de Petofi, et le jeun .

  13. Oui , le cerveau lit souvent ce qu’il veut lire et non ce qui est écrit. .
    Mon message ci-dessus à M.Zsak a été tronqué. Désolé.

  14. A PW:

    je crois que vous vous méprenez sur la cible de magyarburgundy. En effet il fait mention de certains commentateurs ce que vous n’étiez point au moment où il poste son message. Et si vous lisez les commentaires précédents le sien, je dirai volontiers qu’il s’adresse à Roland Pierret.

    Pour en revenir à Orbán, je ne crois pas que ce soit lui qui détruise son peuple et son pays. Je crois qu’il n’est malheureusement que le résultat des 20 dernières années où la Hongrie a partiellement raté son virage politique illustrant ainsi la difficulté de bâtir une démocratie sans un minimum de culture politique que bien peu de Hongrois pouvaient avoir (du fait du passé). N’oublions pas que malgré tout 2/3 des Hongrois votant l’ont élu, traduisant à la fois un profond rejet des autres partis (pour ceux qui ont voté) et un profond rejet de la politique pour ceux qui n’ont pas voté. Après seulement 20 ans de démocratie, je crois que cela montre le malaise.

    Ensuite et c’est là où je vous rejoins, Orbán en joue très habilement pour créer la Hongrie qu’il imagine si tant est qu’il est un réel un projet ce qui reste à prouver quant à moi. Il ne détruit pas vraiment son peuple, je dirais plutôt que comme ses prédécesseurs dont il fait lui-même parti, il ne le construit pas et ne l’éduque pas pour préparer l’avenir. Cela fait 20 ans que ça dure… pour le moment c’est bénéfique à Orbán qui finira pas être violemment rejeté par un mouvement de masse déçue comme elle l’a été avant (la masse !)

  15. @Cher Guyome
    A mon avis, s’il y a une petite part de vrai dans ce que vous écrivez, j’y vois aussi une certaine éxagération ou plutot une simplification excessive en traitant 20 ans d’Histoire hongroise d »un coup de plume, sans y voir de nuances.
    Ayant encore travaillé ici dans la premiere moitié des années 90 (je vis aujourd’hui ici, mais comme retraité), la situation était totalemenmt différente et nettement plus reluisante a tous poiints de vue (afflux des capitaux, coissance, mais aussi – et c’est la peut-etre le plus important – au plan du moral et de l’état d’esprit).
    A mon sens , tout s’est détérioré avec le passage du Fidesz dans l’opposition en 2002 (qu’ils nont pas digéré), parallellement a des mesures catastrophiques prises le gvt Medgyessy. Aigreur d’Orban et maladresses du gvt socialiste.
    Pour ce qui est des 2/3. Non ! Je commence a etre un peu las d’entendre ce refrain. 52% des voix sur une participation de 60%, ce qui veut qu’au printemps 2010, 1/3 de la population était favorable au Fidesz. (C’est la répartition des sieges qui a donné les 2/3) Par ailleurs, cette popularité (relative) a considérablement chuté. Et puis, un chef de l’éxécutif qui, pres de 30 mois apres, ne sais pas remettre en cause – moralement- sa représentativité, ne serait-ce qu’en écoutant davantage l’opposition et les représentations civiles, j’y verrais plutot un abus de pouvoir ou de l’autocratie.(Meme certains ministres ne sont pas écoutés!.., cf. l’affaire Safarov).
    Quant a ce parti pris de se fermer face a l’ouest (et aux capitaux étrangers) pour s’ouvrir sur l’Asie (dont il n’obtient pour l’insatnt rien), j’y vois une action suicidaire.
    Mais la n’est pas le sujet. Il faudrait y consacrer des pages entieres.

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