En Tchéquie, la victoire annoncée de Babiš, c’est l’échec des sociaux-démocrates

La social-démocratie européenne s’apprête à subir un nouveau revers, cette fois-ci en Tchéquie, ce week-end. À quelques jours des élections législatives du 20-21 octobre, la presse nationale et étrangère se prépare à un triomphe du mouvement populiste ANO, les yeux rivés sur son meneur, Andrej Babiš. Il est pourtant impossible de comprendre le phénomène Babiš sans regarder du côté de ses partenaires de coalition, les sociaux-démocrates, pourtant pas dépourvus d’un bilan honorable. Le parti social-démocrate tchèque (ČSSD) a joué un rôle majeur dans la transformation du pays après la chute du régime communiste en 1989. Il a même tenu les rênes du pays sur le chemin du « retour vers l’Europe . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).