La gauche de l’Ouest doit entendre ce que lui dit celle de l’Est

Comme le montre encore le Brexit, le succès électoral des droites extrêmes concerne toute l'Europe, et pas seulement les «électeurs immatures» d'Europe centrale et orientale. Si les histoires des pays européens sont différentes, les défis que la gauche a à affronter sont les mêmes. Face à un néolibéralisme dopé aux stéroïdes, les militants progressistes polonais, slovaques, hongrois, etc. ont développé un retour sur expérience qui pourrait bien inspirer la gauche occidentale.

Article publié le 28 juin en anglais sur le site Political Critique (cliquer) sous le titre "Brexit’s lessons for Eastern Europe (and vice versa)". Il a été traduit par nos soins, avec l'autorisation de son auteur, Marta Tycner.

Jusqu'à récemment, cela n'arrivait que dans des coins paumés comme la Hongrie, la Pologne ou la Slovaquie. Des droites xénophobes folles y ont accédé au pouvoir, remporté des élections présidentielles, formé des gouvernements. En Occident, quand quelqu'un daignait y prêter un peu d'attention, une explication rassurante était toute prête : ces . . .

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Marta Tycner

Historienne et économiste, chercheuse en post-doctorat à l'Université d'Oxford, elle est aussi militante au mouvement de gauche polonais "Razem" (Ensemble), proche de Podemos.