Pour Andrej Babiš, « les décrets Beneš sont un chapitre clos »

Réunis dimanche dernier à Augsbourg, les descendants des Allemands des Sudètes ont demandé à Prague de rouvrir le dossier des "décrets Beneš", responsables de leur expulsion du pays en 1945. Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš leur a adressé hier une fin de non recevoir.

"Les décrets Beneš sont un chapitre clos". C'est par ces mots que le Premier ministre tchèque Andrej Babiš a opposé hier devant les députés tchèques une fin de non recevoir aux demandes de l'Association fédérale des Allemands des Sudètes, réunie en congrès dimanche dernier à Augsbourg en Bavière. Dans son discours devant les congressistes, son président Bernd Posselt avait évoqué la possibilité d'annuler ces textes promulgués en 1945 par le chef du gouvernement tchécoslovaque en exil Edvard Beneš, afin de procéder à l'expropriation et à l'expulsion des 2,5 millions  Allemands des Sudètes et d'une partie des Hongrois de Slovaquie à la fin de la Seconde Guerre mondiale . . .

Lisez cet article gratuitement.

Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.

Ludovic Lepeltier-Kutasi

Journaliste, correspondant à Budapest. Ancien directeur de publication et membre de la rédaction du Courrier d'Europe centrale (2016-2020) et ancien directeur de la collection "L'Europe excentrée" (2018-2020).